Cafard sauteur (article + video)
Page 1 sur 1
Cafard sauteur (article + video)
cafard sauteur
Une espèce de blatte nouvellement découverte, Saltoblattella montistabularis, ressemble à un cafard mais se révèle aussi gymnaste qu’une sauterelle. Les mouvements de ce spécimen tout à fait particulier découvert il y a un an par Mike Picker et Jonathan Colville ont enfin été minutieusement analysés.
L’anatomie de cette blatte, cousine germaine du cafard allemand, se révèle hors-norme. Son corps long de 1 cm est prolongé par deux pattes arrières musclées, d’une circonférence deux fois supérieure à celle de ses quatre autres membres. Elle s’appuie aussi sur des tibias et des fémurs spécialement longs. Ces spécificités lui permettent d’effectuer environ 70 % de ses déplacements en sautillant. Et de couvrir, en un seul bond, une distance d’à peu près 35 cm — une particularité qui la distingue des 4000 autres espèces de cafards recensées. Habituée à se déplacer ainsi, Saltoblattella montistabularis a cessé de mobiliser ses ailes, peu développées, et en a perdu l’usage.
Mais d’où lui vient ce “super-pouvoir” ? Cette habilité aurait été forcé par l’environnement même du cafard sauteur. Pour s’adapter aux herbes hautes des plaines d’Afrique du Sud et se déplacer efficacement, il lui fallait sauter de brin d’herbe en brin d’herbe.
Marie Dias-Alves
Sources : Discover Magazine, Science AAAS, Biology Letters, National Geographic France.
Une espèce de blatte nouvellement découverte, Saltoblattella montistabularis, ressemble à un cafard mais se révèle aussi gymnaste qu’une sauterelle. Les mouvements de ce spécimen tout à fait particulier découvert il y a un an par Mike Picker et Jonathan Colville ont enfin été minutieusement analysés.
L’anatomie de cette blatte, cousine germaine du cafard allemand, se révèle hors-norme. Son corps long de 1 cm est prolongé par deux pattes arrières musclées, d’une circonférence deux fois supérieure à celle de ses quatre autres membres. Elle s’appuie aussi sur des tibias et des fémurs spécialement longs. Ces spécificités lui permettent d’effectuer environ 70 % de ses déplacements en sautillant. Et de couvrir, en un seul bond, une distance d’à peu près 35 cm — une particularité qui la distingue des 4000 autres espèces de cafards recensées. Habituée à se déplacer ainsi, Saltoblattella montistabularis a cessé de mobiliser ses ailes, peu développées, et en a perdu l’usage.
Mais d’où lui vient ce “super-pouvoir” ? Cette habilité aurait été forcé par l’environnement même du cafard sauteur. Pour s’adapter aux herbes hautes des plaines d’Afrique du Sud et se déplacer efficacement, il lui fallait sauter de brin d’herbe en brin d’herbe.
Marie Dias-Alves
Sources : Discover Magazine, Science AAAS, Biology Letters, National Geographic France.
Sujets similaires
» Serpents volants (article +video)
» C'est pas sorcier.
» Le zoo de Jersey (video)
» Vidéo Youtube
» Video de 43 mn sur le lotus.
» C'est pas sorcier.
» Le zoo de Jersey (video)
» Vidéo Youtube
» Video de 43 mn sur le lotus.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum