Sciences. Apprendre et comprendre.
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Sciences. Apprendre et comprendre.
Des choses étonnantes dans le règne animal.......Lisez plutôt.
Un serpent qui pique le venin de ses proies
(Agence Science-Presse, le 7 février 2007)
(Agence Science-Presse) Nous sommes ce que nous mangeons paraît-il. C’est particulièrement vrai pour le serpent Rhabdophis tigrinus. Ce reptile d’Asie mange des crapauds empoisonnés et conserve leur précieux venin pour s’en servir plus tard.
Nous savons que la nature est économe d’énergie. Alors pourquoi s’évertuer à fabriquer du poison s’il y en a autour, à portée de main. C’est la philosophie du serpent Rhabdophis tigrinus, qui emmagasine le venin de ses proies dans ses propres glandes vénéneuses pour un usage ultérieur.
Des chercheurs de l’Université Old Dominion, à Norfold, en Virginie, ont observé le serpent en nature. Celui-ci mange des crapauds qui sécrètent par leur peau une substance toxique appelée bufadienolide. Les glandes vénéneuses du serpent se remplissent automatiquement d’un venin chimiquement semblable à celui de sa proie.
Plusieurs invertébrés comme les limaces de mer entreposent les toxines de certaines plantes pour se donner mauvais goût et éloigner les prédateurs. Quelques espèces de grenouilles vénéneuses utilisent aussi les toxines des insectes qu’elles mangent. Mais les exemples de prédateurs vertébrés utilisant le venin d’autres vertébrés sont rares.
Le serpent Rhabdophis tigrinus entrepose son poison dans ses glandes nucales à l’arrière de son cou. Lorsqu’il est confronté au faucon, son principal prédateur, il arque le cou pour mettre en évidence ses glandes. Si le faucon le mord ou l’égratigne, le venin se répand, ce qui laissera au serpent la vie sauve. Les serpents qui n’ont pas mangé de crapauds et n’ont pas de toxines dans leurs glandes, n’ont pas le même comportement. Ils se contentent de fuir.
Les scientifiques ne savent pas exactement comment le serpent emmagasine les substances toxiques de ses proies sans en être incommodé et sans qu’elles ne voyagent par son système digestif. Ils ne savent pas non plus comment les toxines sont modifiées ni quelle version du poison, celle du prédateur ou celle de la proie, est la plus puissante.[b]
Rhabdophis tigrinus
Rhabdophis tigrinus
Un serpent qui pique le venin de ses proies
(Agence Science-Presse, le 7 février 2007)
(Agence Science-Presse) Nous sommes ce que nous mangeons paraît-il. C’est particulièrement vrai pour le serpent Rhabdophis tigrinus. Ce reptile d’Asie mange des crapauds empoisonnés et conserve leur précieux venin pour s’en servir plus tard.
Nous savons que la nature est économe d’énergie. Alors pourquoi s’évertuer à fabriquer du poison s’il y en a autour, à portée de main. C’est la philosophie du serpent Rhabdophis tigrinus, qui emmagasine le venin de ses proies dans ses propres glandes vénéneuses pour un usage ultérieur.
Des chercheurs de l’Université Old Dominion, à Norfold, en Virginie, ont observé le serpent en nature. Celui-ci mange des crapauds qui sécrètent par leur peau une substance toxique appelée bufadienolide. Les glandes vénéneuses du serpent se remplissent automatiquement d’un venin chimiquement semblable à celui de sa proie.
Plusieurs invertébrés comme les limaces de mer entreposent les toxines de certaines plantes pour se donner mauvais goût et éloigner les prédateurs. Quelques espèces de grenouilles vénéneuses utilisent aussi les toxines des insectes qu’elles mangent. Mais les exemples de prédateurs vertébrés utilisant le venin d’autres vertébrés sont rares.
Le serpent Rhabdophis tigrinus entrepose son poison dans ses glandes nucales à l’arrière de son cou. Lorsqu’il est confronté au faucon, son principal prédateur, il arque le cou pour mettre en évidence ses glandes. Si le faucon le mord ou l’égratigne, le venin se répand, ce qui laissera au serpent la vie sauve. Les serpents qui n’ont pas mangé de crapauds et n’ont pas de toxines dans leurs glandes, n’ont pas le même comportement. Ils se contentent de fuir.
Les scientifiques ne savent pas exactement comment le serpent emmagasine les substances toxiques de ses proies sans en être incommodé et sans qu’elles ne voyagent par son système digestif. Ils ne savent pas non plus comment les toxines sont modifiées ni quelle version du poison, celle du prédateur ou celle de la proie, est la plus puissante.[b]
Rhabdophis tigrinus
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