Tortues au fil de la presse et des sites.
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Manu
Anna06
lulu la tortue
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Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
Midi libre
Le Centre d'études et de sauvegarde des tortues marines de Méditerranée (Cestmed) veille sur ces animaux.
Comme chaque année, elles sont venues près des côtes françaises pendant la belle saison. Les tortues de Méditerranée aiment les eaux chaudes. Leur séjour languedocien s'étale donc de mai à septembre, pas plus. Après, cap sur les Baléares ou l'Italie du sud. "Elles s'en vont dès que la température de l'eau descend à 15° ou 14°, au plus tard début octobre", explique Jean-Baptiste Sénégas, responsable d'une association qui veille à leur protection, basée au Seaquarium du Grau-du-Roi.
Une trentaine de tortues recueillies
Depuis 2003, le Centre d'études et de sauvegarde des tortues marines de Méditerranée (Cestmed) prend en charge les animaux blessés ou échoués et les réadapte à la vie sauvage, avant de les relâcher. Cet été a apporté son lot de pensionnaires à l'accueil d'urgence du Grau-du-Roi. Une trentaine de tortues, recueillies en mer grâce au signalement de pêcheurs ou à l'intérieur des terres. "La semaine dernière encore, nous en avons récupéré deux, l'une à Salin-de-Giraud, l'autre à Port-Saint-Louis-du-Rhône, indique Jean-Baptiste Sénégas. La tortue marine peut parcourir jusqu'à 30 km par jour. Elle évolue aussi
bien dans le Rhône, près des côtes ou à 5-6 milles au large."
Nouvelle structure à La Grande-Motte
En mai dernier, le Cestmed a ouvert une nouvelle structure à La Grande-Motte, dans un bras de l'étang du Ponant. Ce centre de réhabilitation accueille les reptiles après les premiers soins, pour une durée variable, "de deux ou trois semaines pour les tortues qu'il faut seulement réhabituer à manger du vivant, à des périodes plus longues quand elles ont subi un choc plus important. Actuellement, nous en accueillons une qui n'arrive plus à couler et une autre souffrant d'une fracture de la mâchoire", poursuit le responsable du centre.
Cette mission vétérinaire n'est pas la seule vocation du Cestmed, qui s'investit aussi dans la sensibilisation du grand public. Au Grau-du-Roi, il peut visiter un musée des tortues, au sein du Seaquarium, et à La Grande-Motte approcher véritablement les animaux sur un sentier aménagé près de l'étang du Ponant. Des activités pour enfants sont proposées : hôpital des tortues sur des peluches, ateliers naturalistes, réalisation de photos artistiques par cyanotype.
Interventions dans les écoles
L'équipe du centre informe les visiteurs sur les menaces qui pèsent sur les tortues et les mesures de protection mises en œuvre. "Nous présentons aussi les autres espèces animales qu'on peut rencontrer en Méditerranée : baleines, cachalots, dauphins, ajoute Jean-Baptiste Sénégas. Tout au long de l'année, nous intervenons dans les écoles et auprès des enfants hospitalisés."
S'agissant des tortues marines de Méditerranée, on peut encore en apercevoir près de nos côtes, à la faveur d'une sortie en bateau. Frileuses en profondeur, elles remontent en effet volontiers à la surface réchauffer leur carapace.
Le Centre d'études et de sauvegarde des tortues marines de Méditerranée (Cestmed) veille sur ces animaux.
Comme chaque année, elles sont venues près des côtes françaises pendant la belle saison. Les tortues de Méditerranée aiment les eaux chaudes. Leur séjour languedocien s'étale donc de mai à septembre, pas plus. Après, cap sur les Baléares ou l'Italie du sud. "Elles s'en vont dès que la température de l'eau descend à 15° ou 14°, au plus tard début octobre", explique Jean-Baptiste Sénégas, responsable d'une association qui veille à leur protection, basée au Seaquarium du Grau-du-Roi.
Une trentaine de tortues recueillies
Depuis 2003, le Centre d'études et de sauvegarde des tortues marines de Méditerranée (Cestmed) prend en charge les animaux blessés ou échoués et les réadapte à la vie sauvage, avant de les relâcher. Cet été a apporté son lot de pensionnaires à l'accueil d'urgence du Grau-du-Roi. Une trentaine de tortues, recueillies en mer grâce au signalement de pêcheurs ou à l'intérieur des terres. "La semaine dernière encore, nous en avons récupéré deux, l'une à Salin-de-Giraud, l'autre à Port-Saint-Louis-du-Rhône, indique Jean-Baptiste Sénégas. La tortue marine peut parcourir jusqu'à 30 km par jour. Elle évolue aussi
bien dans le Rhône, près des côtes ou à 5-6 milles au large."
Nouvelle structure à La Grande-Motte
En mai dernier, le Cestmed a ouvert une nouvelle structure à La Grande-Motte, dans un bras de l'étang du Ponant. Ce centre de réhabilitation accueille les reptiles après les premiers soins, pour une durée variable, "de deux ou trois semaines pour les tortues qu'il faut seulement réhabituer à manger du vivant, à des périodes plus longues quand elles ont subi un choc plus important. Actuellement, nous en accueillons une qui n'arrive plus à couler et une autre souffrant d'une fracture de la mâchoire", poursuit le responsable du centre.
Cette mission vétérinaire n'est pas la seule vocation du Cestmed, qui s'investit aussi dans la sensibilisation du grand public. Au Grau-du-Roi, il peut visiter un musée des tortues, au sein du Seaquarium, et à La Grande-Motte approcher véritablement les animaux sur un sentier aménagé près de l'étang du Ponant. Des activités pour enfants sont proposées : hôpital des tortues sur des peluches, ateliers naturalistes, réalisation de photos artistiques par cyanotype.
Interventions dans les écoles
L'équipe du centre informe les visiteurs sur les menaces qui pèsent sur les tortues et les mesures de protection mises en œuvre. "Nous présentons aussi les autres espèces animales qu'on peut rencontrer en Méditerranée : baleines, cachalots, dauphins, ajoute Jean-Baptiste Sénégas. Tout au long de l'année, nous intervenons dans les écoles et auprès des enfants hospitalisés."
S'agissant des tortues marines de Méditerranée, on peut encore en apercevoir près de nos côtes, à la faveur d'une sortie en bateau. Frileuses en profondeur, elles remontent en effet volontiers à la surface réchauffer leur carapace.
Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
L'express de Madagascar
mai 2014
Trafic d’animaux – Cinq mille tortues par mois vont vers l’Asie
Le World Wildlife Fund a crevé l’abcès vendredi, sur le trafic de reptiles entre Madagascar et l’Asie du sud-est. Une vaste contrebande perdure depuis 2005.
L’heure est grave. Une enquête du World Wildlife Fund (WWF), publiée vendredi, révèle que des milliers de tortues braconnées quittent chaque mois le territoire malgache, pour finir dans l’assiette, dans l’armoire à pharmacie de riches asiatiques, ou encore dans une famille étrangère comme animaux domestiques.
Anitry Ny Aina Ratsifandrihamanana, nouvelle directrice du WWF à Madagascar illustre les résultats de cette enquête par des chiffres relevés au cours de l’année 2013. « Des recherches ont permis de constater que quatre-vingt-treize à deux mille huit cent tortues sont saisies par mois à l’issue de contrôles de la police de l’Air et des Frontières malgaches. Et encore, l’ampleur du braconnage et du trafic est plus grave », soutient-elle.
Le coordinateur du WWF à Madagascar, Tiana Ramahaleo précise, quant à lui, qu’en moyenne, 5000 tortues tombent chaque mois entre les mains de trafiquants qui opèrent non seulement dans la Grande Île, mais surtout sur la sphère internationale. Il se réfère à une étude menée par le WWF en 2005 qui chiffrait alors à 60000 le nombre de reptiles de cette espèce illicitement exportés.
Hémorragie
Cette année, l’hémorragie semble continuer. Alors qu’un Malgache de trente-huit ans s’est fait prendre à l’aéroport international d’Ivato, pas plus tard que mardi avec cent-vingt-sept tortues dissimulées dans une valise, une ressortissante russe s’est, quant à elle, fait prendre une semaine plus tôt avec quarante-neuf autres invertébrés qu’elle allait embarquer à Nairobi avec des serpents et des caméléons.
Ces deux dernières prises de la PAF ont été réalisées sur un vol à destination de Nairobi. « Ces animaux à sang froid sont vendus jusqu’à 2000 dollars l’unité dans des boutiques de l’Asie du sud-est comme en Malaisie. En fait, les trafiquants prennent des avions pour l’Afrique pour tenter de dérouter les contrôles », déclare le commissaire Mohamed Ali Randriamerison, chef PAF.
« Il est fort possible que 5000 tortues voire plus, quittent chaque mois Madagascar en contrebande. Toutefois, le plus important du trafic ne s’effectue pas que par voie aérienne. Ces réseaux qui ne cessent de faire parler d’eux font également sortir ces animaux par les côtes», déplore-t-il.
En saisissant la balle au bond, il indique qu’un dispositif permettant de déceler les trafics est opérationnel à l’aéroport international d’Ivato. « Les mesures préventives sont privilégiées. Il faut que les éléments soient toujours en alerte afin de débusquer les malfaiteurs», conclut le chef PAF.
Les cent-vingt-sept tortues saisies la semaine dernière ont été remises en liberté. Le ministère de l’Environnement Forêt a en revanche traduit devant la justice le trentenaire incriminé.
mai 2014
Trafic d’animaux – Cinq mille tortues par mois vont vers l’Asie
Le World Wildlife Fund a crevé l’abcès vendredi, sur le trafic de reptiles entre Madagascar et l’Asie du sud-est. Une vaste contrebande perdure depuis 2005.
L’heure est grave. Une enquête du World Wildlife Fund (WWF), publiée vendredi, révèle que des milliers de tortues braconnées quittent chaque mois le territoire malgache, pour finir dans l’assiette, dans l’armoire à pharmacie de riches asiatiques, ou encore dans une famille étrangère comme animaux domestiques.
Anitry Ny Aina Ratsifandrihamanana, nouvelle directrice du WWF à Madagascar illustre les résultats de cette enquête par des chiffres relevés au cours de l’année 2013. « Des recherches ont permis de constater que quatre-vingt-treize à deux mille huit cent tortues sont saisies par mois à l’issue de contrôles de la police de l’Air et des Frontières malgaches. Et encore, l’ampleur du braconnage et du trafic est plus grave », soutient-elle.
Le coordinateur du WWF à Madagascar, Tiana Ramahaleo précise, quant à lui, qu’en moyenne, 5000 tortues tombent chaque mois entre les mains de trafiquants qui opèrent non seulement dans la Grande Île, mais surtout sur la sphère internationale. Il se réfère à une étude menée par le WWF en 2005 qui chiffrait alors à 60000 le nombre de reptiles de cette espèce illicitement exportés.
Hémorragie
Cette année, l’hémorragie semble continuer. Alors qu’un Malgache de trente-huit ans s’est fait prendre à l’aéroport international d’Ivato, pas plus tard que mardi avec cent-vingt-sept tortues dissimulées dans une valise, une ressortissante russe s’est, quant à elle, fait prendre une semaine plus tôt avec quarante-neuf autres invertébrés qu’elle allait embarquer à Nairobi avec des serpents et des caméléons.
Ces deux dernières prises de la PAF ont été réalisées sur un vol à destination de Nairobi. « Ces animaux à sang froid sont vendus jusqu’à 2000 dollars l’unité dans des boutiques de l’Asie du sud-est comme en Malaisie. En fait, les trafiquants prennent des avions pour l’Afrique pour tenter de dérouter les contrôles », déclare le commissaire Mohamed Ali Randriamerison, chef PAF.
« Il est fort possible que 5000 tortues voire plus, quittent chaque mois Madagascar en contrebande. Toutefois, le plus important du trafic ne s’effectue pas que par voie aérienne. Ces réseaux qui ne cessent de faire parler d’eux font également sortir ces animaux par les côtes», déplore-t-il.
En saisissant la balle au bond, il indique qu’un dispositif permettant de déceler les trafics est opérationnel à l’aéroport international d’Ivato. « Les mesures préventives sont privilégiées. Il faut que les éléments soient toujours en alerte afin de débusquer les malfaiteurs», conclut le chef PAF.
Les cent-vingt-sept tortues saisies la semaine dernière ont été remises en liberté. Le ministère de l’Environnement Forêt a en revanche traduit devant la justice le trentenaire incriminé.
Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
AFP
le 02/04/2014
Suisse: un train bloqué par un serpent à Berne
Les quelque 450 passagers ont été évacués du train et la police cantonale de Berne est intervenue pour saisir le serpent.
Un train intercity, assurant la liaison Berne-Bâle, a été bloqué en gare de Berne à cause d'un serpent, qui avait été aperçu par des passagers dans un wagon.
Les quelque 450 passagers ont été évacués du train, a-t-on appris auprès des Chemins de fer suisses, et la police cantonale de Berne est intervenue pour saisir le serpent.
Il s'agit d'une couleuvre, non venimeuse, longue de 50 centimètres. Elle se trouvait dans un puits d'aération du train, a précisé la police cantonale.
Selon les CFF, il est vraisemblable que le serpent ait été amené dans le train par un individu, car il est pratiquement exclu qu'il ait pu pénetrer lui-même dans une voiture à l'arrêt. L'Intercity aurait dû quitter Berne à 07h34 pour Bâle. Les 450 passagers ont dû changer de train et sont arrivés à Bâle avec un léger retard.
le 02/04/2014
Suisse: un train bloqué par un serpent à Berne
Les quelque 450 passagers ont été évacués du train et la police cantonale de Berne est intervenue pour saisir le serpent.
Un train intercity, assurant la liaison Berne-Bâle, a été bloqué en gare de Berne à cause d'un serpent, qui avait été aperçu par des passagers dans un wagon.
Les quelque 450 passagers ont été évacués du train, a-t-on appris auprès des Chemins de fer suisses, et la police cantonale de Berne est intervenue pour saisir le serpent.
Il s'agit d'une couleuvre, non venimeuse, longue de 50 centimètres. Elle se trouvait dans un puits d'aération du train, a précisé la police cantonale.
Selon les CFF, il est vraisemblable que le serpent ait été amené dans le train par un individu, car il est pratiquement exclu qu'il ait pu pénetrer lui-même dans une voiture à l'arrêt. L'Intercity aurait dû quitter Berne à 07h34 pour Bâle. Les 450 passagers ont dû changer de train et sont arrivés à Bâle avec un léger retard.
Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
les couleuvres voyagent sans tickets ? ce sont des resquilleurs ...sans doute quelqu'un qui l'avait apporté dans un panier et elle s'est sauvée ....
lulu la tortue- modérateur
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Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
Nice Matin
29 Décembre 2014
170 bébés tortues rares de Madagascar ont été saisis ce lundi à Roissy. Les reptiles, prisés par les collectionneurs, étaient dissimulés dans des caisses de concombres. Ils ont été confiés au Village des tortues de Gonfaron.
Les tortues étoilées de Madagascar sont une espèce en voie de disparition. Les animaux, enveloppés dans du scotch et cachés dans le double-fond de caisses de concombres, étaient à destination du Laos, selon la douane.
Le transport de spécimens de cette espèce très menacée et protégée par l'annexe 1 de la Convention de Washington est totalement interdit, sauf permis spécial. Une telle saisie à Roissy est rare, les douaniers tombant plus souvent, en matière d'animaux vivants, sur des tortues du Maghreb, moins menacées, ou des oiseaux tropicaux.
S'agissant d'une saisie "sèche", sans interpellation, il est peu probable que l'affaire ait des suites judiciaires. Sur les 170 bébés reptiles saisis le 14 décembre, 15 avaient succombé du fait de "conditions de transport particulièrement inadaptées", a précisé la douane.
Les survivants ont été remis à une association spécialisée, le Village des tortues à Gonfaron dans le Var.
Là, "on les a mis au chaud et on les a baignés dans un produit désinfectant", a relaté le directeur de ce centre, Bernard Devaux. "Elles ont manqué d'eau, mais il faut les réhydrater doucement pour éviter un nouveau choc", a-t-il ajouté.
Trop jeunes, avec leur poids de 20 g et leur 3 à 4 cm de diamètre, pour supporter immédiatement un deuxième vol transcontinental, ces tortues pourraient retourner à Madagascar après quelques années de convalescence.
Les petites tortues ont chacune un motif de carapace différent. Selon le directeur du Village, elles sont considérées comme les plus belle tortues de la planète.
29 Décembre 2014
170 bébés tortues de Madagascar saisis à Roissy
170 bébés tortues rares de Madagascar ont été saisis ce lundi à Roissy. Les reptiles, prisés par les collectionneurs, étaient dissimulés dans des caisses de concombres. Ils ont été confiés au Village des tortues de Gonfaron.
Les tortues étoilées de Madagascar sont une espèce en voie de disparition. Les animaux, enveloppés dans du scotch et cachés dans le double-fond de caisses de concombres, étaient à destination du Laos, selon la douane.
Le transport de spécimens de cette espèce très menacée et protégée par l'annexe 1 de la Convention de Washington est totalement interdit, sauf permis spécial. Une telle saisie à Roissy est rare, les douaniers tombant plus souvent, en matière d'animaux vivants, sur des tortues du Maghreb, moins menacées, ou des oiseaux tropicaux.
S'agissant d'une saisie "sèche", sans interpellation, il est peu probable que l'affaire ait des suites judiciaires. Sur les 170 bébés reptiles saisis le 14 décembre, 15 avaient succombé du fait de "conditions de transport particulièrement inadaptées", a précisé la douane.
Les survivants ont été remis à une association spécialisée, le Village des tortues à Gonfaron dans le Var.
Là, "on les a mis au chaud et on les a baignés dans un produit désinfectant", a relaté le directeur de ce centre, Bernard Devaux. "Elles ont manqué d'eau, mais il faut les réhydrater doucement pour éviter un nouveau choc", a-t-il ajouté.
Trop jeunes, avec leur poids de 20 g et leur 3 à 4 cm de diamètre, pour supporter immédiatement un deuxième vol transcontinental, ces tortues pourraient retourner à Madagascar après quelques années de convalescence.
Les petites tortues ont chacune un motif de carapace différent. Selon le directeur du Village, elles sont considérées comme les plus belle tortues de la planète.
Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
pauvres petites tu te rends compte tout ça pour le Laos où ils le mangent sans doute?, ficelées avec du scotch pauvres bêtes..les voici à Gonfaron ils vont en prendre soins mais certaines mourront encore sans doute ..
lulu la tortue- modérateur
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Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
C’est une triste nouvelle qui vient d’un zoo de Bordeaux : une tortue seychelloise est morte à l’âge de 90 ans. Pour une tortue des Seychelles, c’est relativement jeune. L’animal est décédé des suites d’une insuffisance cardiaque
Les gardiens, les vétérinaires, et les visiteurs du zoo de Pessac dans la banlieue bordelaise sont désolés de la mort de « Totor », c’était son nom. Toute la presse régionale en parle.
Totor avait été ramenée des Seychelles depuis de nombreuses années et chacun pensait que plusieurs générations d’humains pourraient encore lui rendre visite pendant longtemps, mais son cœur a lâché à l’âge de 90 ans… Qui n’est pas vraiment un âge respectable pour cette espèce.
La plus vieille tortue seychelloise connue, nommée Jonathan, est née en 1832. Elle a 191 ans et vit dans l’île de St Hélène dans l’Atlantique sud où elle a été transportée en 1892 à l’âge de 50 ans… Elle va très bien aux dernières nouvelles.
Les gardiens, les vétérinaires, et les visiteurs du zoo de Pessac dans la banlieue bordelaise sont désolés de la mort de « Totor », c’était son nom. Toute la presse régionale en parle.
Totor avait été ramenée des Seychelles depuis de nombreuses années et chacun pensait que plusieurs générations d’humains pourraient encore lui rendre visite pendant longtemps, mais son cœur a lâché à l’âge de 90 ans… Qui n’est pas vraiment un âge respectable pour cette espèce.
La plus vieille tortue seychelloise connue, nommée Jonathan, est née en 1832. Elle a 191 ans et vit dans l’île de St Hélène dans l’Atlantique sud où elle a été transportée en 1892 à l’âge de 50 ans… Elle va très bien aux dernières nouvelles.
lulu la tortue aime ce message
Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
tu parles de JONATHAN + de 190 ans je 'l'ai en photo découpée dans le journal ouest france du 13 février 2022
lulu la tortue- modérateur
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Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
connais tu le Centre de Récupération des Tortues en Suisse ?
https://www.tortue.ch/
ça passe sur facebook
https://www.tortue.ch/
ça passe sur facebook
lulu la tortue- modérateur
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Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
J'aurais bien aimé le visiter. je ne connais que de nom.
Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
il ne passe pas souvent sur facebook ... tu as remarqué les tortues aquatiques bien rangées près de leur plant d'eau
en 2002 je suis allée à SOREDE un grd parc aménagé accueille plusieurs espèces de tortues de terre , d'eau, des bébé tortues aligator
j'étais allée à l"anniversaire de ma tante à Argelès s/Mer dans le 66 et SOREDE est à côté...c'est immense comme parc, malheureusement ils s'en font voler..
une des tortues qui sont là-bas une tortue des Seychelles
en 2002 je suis allée à SOREDE un grd parc aménagé accueille plusieurs espèces de tortues de terre , d'eau, des bébé tortues aligator
j'étais allée à l"anniversaire de ma tante à Argelès s/Mer dans le 66 et SOREDE est à côté...c'est immense comme parc, malheureusement ils s'en font voler..
une des tortues qui sont là-bas une tortue des Seychelles
lulu la tortue- modérateur
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Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
C'est terrible tous ces centres qui se font voler. Et j'imagine de plus que les voleurs sont incapables de savoir de quoi ont besoin ces pauvres animaux, ils sont juste à courir après l'argent qu'ils se feront à les revendre.
lulu la tortue aime ce message
Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
Pour ceux que ça intéresse, je mets la video en clair :
Par contre, il n'y a pas de son, je ne sais pas si c'est normal.
Par contre, il n'y a pas de son, je ne sais pas si c'est normal.
Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
en effet pas de son ???
je viens d 'aller voir sur YOUTUB (comme il est dit ) c'est écrit que le Propriétaire à désactivé...
je viens d 'aller voir sur YOUTUB (comme il est dit ) c'est écrit que le Propriétaire à désactivé...
Dernière édition par lulu la tortue le Lun 20 Nov 2023 - 18:51, édité 1 fois
lulu la tortue- modérateur
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Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
On dirait que c'est pris par un drone. Jamais de plan rapproché, c'est peut-être la raison.
lulu la tortue aime ce message
Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
..c'est possible ,vu que c''est pris d'au-dessus
lulu la tortue- modérateur
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Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
Tortues et requins vont avoir des porte-paroles devant les tribunaux
(site Reporterre)
Animaux totems kanak, le requin et la tortue marine viennent d’être reconnus comme des sujets de droit par le Code de l’environnement de la province des îles Loyauté.
Des animaux reconnus comme des entités juridiques à part entière dans un territoire français ? La proposition semble farfelue ou utopique, c’est selon. Et pourtant, la province des îles Loyauté, une des trois régions de Nouvelle-Calédonie qui regroupe les trois petites îles Lifou, Maré et Ouvéa, vient de doter le requin et la tortue marine de droits fondamentaux. Une décision, adoptée le 29 juin dans le cadre du Code de l’environnement de la province, qui fait « rentrer cet archipel dans l’histoire du droit de l’environnement », estime Victor David, juriste à l’Institut de recherche pour le développement (IRD).
Dans ce territoire sous dépendance française, la réglementation environnementale est une compétence provinciale. Et la province des îles Loyauté a fait le choix d’un droit hybride entre le droit français et le droit kanak. Depuis dix ans, toutes les règles qui touchent à l’environnement — les réglementations sur la chasse, sur les aires protégées ou encore sur les forêts — sont ainsi négociées entre l’autorité administrative et l’autorité coutumière, ou autrement dit, les chefs coutumiers kanak. « Une collaboration qui permet d’avoir un droit environnemental reconnu par tous », détaille Victor David qui a collaboré à la rédaction du Code de l’environnement. Le chercheur rappelle l’importance d’un droit hybride sur des îles où 99 % des terres sont gérées de manière coutumière et ne relèvent pas de la propriété privée.
« Principe unitaire de vie »
C’est cette collaboration qui a donné une nouvelle catégorie d’espèces protégés, les entités naturelles sujets de droit. Les requins et les tortues marines, animaux totémiques dans la culture kanak, ouvrent la voie en étant nommément cités dans la loi. D’autres animaux pourraient être reconnus à l’avenir. Dès aujourd’hui, ces deux espèces peuvent être défendues pour ce qu’elles sont et non pas au nom d’un intérêt écologique ou d’une nuisance. Leur défense se fera par la voix d’un porte-parole, en l’occurrence le président de la province des îles Loyauté, des associations agréées pour la protection de l’environnement ou des groupements de droit local.
« Dans la province des Îles Loyauté, il n’y avait pas encore de réglementation relative à ses espèces. La délibération votée le 29 juin leur accorde désormais le plus haut degré de protection », commente Victor David. Autrement dit : au-delà des interdictions faites de leur porter atteinte, de perturber leurs habitats – comme pour toutes les espèces protégées –, requins et tortues ont désormais des droits et des intérêts qui leur sont propres. « La sanction pénale prévue en cas de violation de leurs droits est calquée sur le délit d’écocide introduit au niveau national en 2021. C’est le maximum que nous pouvions faire », précise le juriste.
Les trois petites îles Lifou, Maré et Ouvéa viennent de doter le requin et la tortue marine de droits fondamentaux. Ici, l’île Ifou.
« Cette avancée juridique a été rendue possible par l’extraordinaire ingénierie institutionnelle imaginée par les acteurs politiques des Accords de Matignon et de Nouméa, en permettant notamment d’articuler le droit français et le droit kanak », pointe Victor David. Et de poursuivre : « Les efforts des élus et des chefs coutumiers ont été constants depuis dix ans dans leur volonté d’élaborer un droit de l’environnement qui leur corresponde, avec l’incorporation de valeurs et pensées kanak, tout en restant — exercice de haute voltige parfois ! — dans le cadre juridique de la République. »
Dans la culture kanak, les animaux totems, ancêtres des humains, fondent une continuité physique et symbolique entre les humains et les animaux. Lors d’une présentation en 2019, Basile Citre alors élu de la province, déclarait : « Notre code reconnaît le principe unitaire de vie, c’est-à-dire qu’il légitime non seulement les droits de la nature et le fait que nous sommes tous intrinsèquement dépendants, liés aux lois naturelles, mais aussi que l’être humain et la nature ne sont qu’un. »
Cette décision rappelle aussi que les droits de la nature se construisent d’abord dans l’hémisphère sud, à l’instar de la reconnaissance de la personnalité juridique de la Nature (Pachamama) en Équateur en 2008, ou de celle du fleuve Whanganui en Nouvelle-Zélande en 2017.
Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
Tortues d’Hermann : deux viticulteurs condamnés pour destruction d’habitats
Deux domaines viticoles varois condamnés car ils ont détruit l'habitat de tortues d'Hermann, en voie d'extinction.
Pour les associations de protection de l’environnement, c’est une grande victoire. La cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé, lundi 23 janvier, la condamnation de deux domaines viticoles varois coupables d’avoir détruit l’habitat de tortues d’Hermann. Celles-ci, principalement présentes dans le Var et en Corse, sont en voie d’extinction en France.
Le Château de Berne, situé à Lorgues, va devoir s’acquitter d’une amende de 100 000 euros, ainsi que de 187 000 euros de préjudice écologique. Il avait défriché sans autorisation cinq hectares dans la réserve naturelle de la plaine des Maures, rapporte Nice Matin. Le Château des Launes à La Garde-Freinet doit, lui, verser 8 000 euros pour préjudice écologique — pour des travaux non autorisés.
France Nature Environnement (FNE), la Soptom (Station d’observation et de protection des tortues et de leurs milieux) et l’UDVN-FNE 83 s’étaient portées parties civiles. « Ce qui est historique pour nous, c’est que ces sommes devront être versées directement à l’État afin qu’il mette en œuvre des mesures pour protéger l’habitat des tortues d’Hermann », a déclaré Mathilde Goueffon, juriste à FNE à Nice Matin.
(site Reporterre)
Deux domaines viticoles varois condamnés car ils ont détruit l'habitat de tortues d'Hermann, en voie d'extinction.
Pour les associations de protection de l’environnement, c’est une grande victoire. La cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé, lundi 23 janvier, la condamnation de deux domaines viticoles varois coupables d’avoir détruit l’habitat de tortues d’Hermann. Celles-ci, principalement présentes dans le Var et en Corse, sont en voie d’extinction en France.
Le Château de Berne, situé à Lorgues, va devoir s’acquitter d’une amende de 100 000 euros, ainsi que de 187 000 euros de préjudice écologique. Il avait défriché sans autorisation cinq hectares dans la réserve naturelle de la plaine des Maures, rapporte Nice Matin. Le Château des Launes à La Garde-Freinet doit, lui, verser 8 000 euros pour préjudice écologique — pour des travaux non autorisés.
France Nature Environnement (FNE), la Soptom (Station d’observation et de protection des tortues et de leurs milieux) et l’UDVN-FNE 83 s’étaient portées parties civiles. « Ce qui est historique pour nous, c’est que ces sommes devront être versées directement à l’État afin qu’il mette en œuvre des mesures pour protéger l’habitat des tortues d’Hermann », a déclaré Mathilde Goueffon, juriste à FNE à Nice Matin.
Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
Serpents, oiseaux, tortues : l’Europe doit cesser d’importer des animaux
(Reporterre)
On a beaucoup parlé des marchés chinois mais les pays occidentaux sont eux aussi de gros importateurs d’espèces sauvages. Serpents, tortues ou oiseaux exotiques, dont certaines en voie d’extinction, y font ainsi office d’animaux de compagnie. Pour l’autrice de cette tribune, « il est urgent d’améliorer les contrôles à l’échelle nationale et internationale ».
Marie Sigaud est chercheuse post-doctorante à l’Université de Kyoto et étudie les conséquences des activités humaines sur le comportement et la physiologie des animaux sauvages.
La crise sanitaire a remis sous les projecteurs les enjeux liés au commerce des animaux sauvages, une pratique très ancienne dans la plupart des sociétés humaines. Le commerce de l’ivoire a précédé celui de l’or, les pharaons s’affichaient déjà au côté d’espèces exotiques, et le commerce d’animaux pour alimenter les arènes romaines a mené à l’extinction locale de nombreuses espèces.
Loin d’être en perte de vitesse, ces échanges représentent désormais une menace majeure pour la biodiversité, posent d’importants problèmes de santé publique et soulèvent des questions éthiques légitimes sur la souffrance animale.
Contrairement à certaines idées reçues, le commerce international d’animaux sauvages n’est pas interdit et ne se limite pas à quelques espèces emblématiques. Il représente une manne financière très importante avoisinant chaque année les cent milliards de dollars. Le commerce illégal représente environ un quart de ce montant, soit au moins 7 à 23 milliards de dollars. Il est aussi rentable voire plus que le trafic de drogues ou d’armes.
Chaque année, des millions d’individus appartenant à des milliers d’espèces de mammifères, d’oiseaux, de reptiles, d’amphibiens mais aussi de poissons, de coraux, de coquillages et autres invertébrés sont commercialisés pour répondre à une demande toujours grandissante à l’échelle mondiale.
Les animaux sauvages sont commercialisés pour leurs produits dérivés (fourrure, corne, peau, carapace, etc.) comme nourriture luxueuse, pour leurs propriétés pharmaceutiques supposées ou encore comme animaux de compagnie. On entend par animal sauvage tout individu qui n’appartient pas à une espèce domestique et qui a été prélevé directement dans la nature ou élevé en captivité, sachant que la frontière entre les deux est souvent floue.
Chiffres tirés de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.
Ce marché évolue très rapidement en réponse aux nouvelles demandes. Par exemple, la demande en Calao à casque rond (Rhinoplax vigil) – dont le casque est prisé comme support d’artisanat – a drastiquement augmenté en l’espace de quelques années, faisant passer cette espèce d’un risque mineur à un danger critique d’extinction.
Les espèces nouvellement décrites par les scientifiques peuvent se retrouver sur le marché international avant même de bénéficier d’un statut de protection, comme la petite tortue indonésienne (Chelodina mccordi ou tortue à cou de serpent) qui a aujourd’hui quasiment disparu de son milieu naturel.
Les pays occidentaux, grands importateurs d’animaux exotiques
Les médias ont largement traité des marchés aux animaux chinois, présentés comme des repoussoirs, oubliant que les pays occidentaux sont aussi de gros consommateurs d’animaux sauvages, destinés notamment au marché d’animaux de compagnie de plus en plus exotiques.
L’Europe importe légalement chaque année pour des dizaines de milliards de dollars d’animaux sauvages et de leurs produits. Ces dix dernières années, la France a par exemple importé vivants plus de 40.000 tortues russes (Testudo horsfieldii) et près de 25.000 hippocampes dorés (Hippocampus kuda), deux espèces classées vulnérables face au risque d’extinction.
Avec plus de 1,5 milliard d’animaux importés entre 2000 et 2006, les États-Unis sont les plus gros importateurs d’animaux sauvages vivants dont la grande majorité sont destinés au marché des animaux de compagnie. Près de quinze millions d’iguanes verts ont été importés dans le pays depuis la création de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites) et au moins 800.000 foyers américains possèdent un serpent. Ce sont a minima quarante millions de reptiles (toutes espèces confondues) qui ont été échangés légalement dans le monde ces quinze dernières années, l’espèce la plus exportée légalement d’Afrique étant le python royal (Python regius).
Par ailleurs, le Japon a importé, toujours légalement, plus de 260.000 oiseaux vivants appartenant à 362 espèces entre 2005 et 2015.
Ce commerce est particulièrement difficile à contrôler. D’abord parce que l’aire de répartition d’une espèce peut chevaucher plusieurs pays qui ne vont pas forcément adopter les mêmes mesures de protection. Une espèce peut aussi être en danger d’extinction et ne pas faire l’objet d’une réglementation de son commerce international.
Enfin, une espèce peut être protégée dans son aire de répartition, interdite de commerce international, tout en étant légalement commercialisée dans un pays consommateur. Ainsi, les éléphants sont protégés dans la plupart des pays et le commerce international de leur ivoire est l’objet d’un moratoire depuis 1989.
Pourtant, sur le territoire japonais, le commerce d’ivoire est légal. De la même manière, jusqu’à très récemment le commerce de pangolins n’était pas interdit en Chine, bien que les huit espèces de pangolins soient parmi les plus trafiquées au monde depuis des années et interdites de commerce international depuis 2017 (certaines depuis 2000). Le Gabon, pourtant investi dans la protection de son patrimoine naturel, vient à peine d’inscrire (le 31 mars 2020) toutes les espèces de pangolins sur sa liste d’espèces protégées.
La Cites est un cadre légal juridiquement contraignant, entré en vigueur en 1975 qui réglemente le commerce international des espèces sauvages pour éviter leur surexploitation et leur disparition dans le milieu naturel. Elle compte aujourd’hui 183 pays signataires.
Les espèces inscrites à la Cites sont classées selon le niveau de risque que leur fait encourir le commerce international. En annexe I figurent les espèces les plus menacées dont le commerce international est interdit. En annexe II figurent les espèces qui ne sont pas encore considérées en danger d’extinction mais qui pourraient le devenir si leur commerce n’était pas contrôlé. Actuellement, la grande majorité des 5.800 espèces animales inscrites sont classées en annexe II, et seulement 11 % en annexe I. La liste est actualisée tous les deux ou trois ans seulement.
En parallèle de la Cites, la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) est l’inventaire mondial de l’état de conservation global des espèces sauvages et constitue à ce jour l’outil de référence le plus complet pour connaître le niveau des menaces sur les espèces.
Malheureusement, cette liste ne confère aucune protection légale. Elle compte actuellement 116.177 espèces sur les 1,8 million connues et indique qu’une espèce de mammifères sur quatre, un oiseau sur huit, et plus d’un amphibien sur trois sont menacés d’extinction.
Des centaines d’espèces classées en danger d’extinction ou vulnérables selon la liste rouge UICN ne bénéficient d’aucune protection par la Cites. Il faut en moyenne dix ans pour qu’une espèce classée menacée d’extinction par l’UICN soit inscrite en annexe de la Cites.
Un système de contrôles peu efficace
Les signataires de la Convention doivent notamment mettre en place un organe scientifique chargé d’évaluer le risque que le commerce international fait peser sur les espèces inscrites présentes sur leur territoire. Ils assurent également la délivrance des permis et les contrôles. Ce sont des tâches lourdes et complexes à assurer, même pour les pays les plus riches.
Entre 2000 et 2006, plus de la moitié des animaux vivants importés aux États-Unis étaient identifiés par les douanes au niveau le plus basique (par exemple : mammifères, oiseaux, reptiles ou amphibiens), et seulement 14 % au niveau de l’espèce. De plus, beaucoup d’espèces listées proviennent de pays riches en biodiversité où la gouvernance est faible et la corruption omniprésente. Certains observateurs s’interrogent même sur l’efficacité de la Cites pour contrôler le commerce international.
Ces dix dernières années, la France a importé vivants près de 25.000 hippocampes dorés.
À l’heure actuelle, l’absence de cohérence et de moyens mis en œuvre pour contrôler le commerce des animaux sauvages a des conséquences sanitaires et environnementales majeures. Une prise de conscience de l’ampleur de ce marché (y compris en Europe) est plus que jamais nécessaire. Il est urgent d’améliorer la réglementation et les contrôles à l’échelle nationale et internationale, et de mener des campagnes de sensibilisation auprès d’un large public afin de diminuer drastiquement et durablement la demande en animaux sauvages sous toutes ses formes.
Dernière édition par Admin le Mar 21 Nov 2023 - 13:42, édité 3 fois
Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
..de la bonne lecture MIMI
lulu la tortue- modérateur
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Re: Tortues au fil de la presse et des sites.
oui c'est certain...
lulu la tortue- modérateur
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